Voici une autre nouvelle dont nous avons parlé en classe:
Pour la première fois depuis son élection, François Hollande a été confronté jeudi à un mouvement de grève des fonctionnaires, une part importante de son électorat. Un mouvement peu suivi, assure le gouvernement.
Première pour le gouvernement de François Hollande, les quelque 5,2 millions de fonctionnaires français étaient appelés jeudi à cesser le travail et à manifester par trois syndicats, CGT, FSU et Solidaires.Toutefois, il semble que la participation au mouvement social ait été relativement mitigée : le taux de participation moyen était de 6,62%, indique le ministère de la Fonction publique. Dans le détail, les taux de participation à la grève étaient de 6,62 % dans la fonction publique de l'Etat, de 7,59 % dans la fonction publique hospitalière et de 4,27% dans la fonction publique territoriale, précise-t-il dans un communiqué.
Dans l'Education, 11,24% des enseignants ont fait grève, dont 16,32% dans le premier degré et 6,90% dans le second degré, selon le ministère. D'après le Syndicat national des enseignements du seconddegré (Snes) environ 25% des personnels du second degré étaient en grève. Selon les syndicats, plus de 150.000 personnes sont descendues dans les rues de Paris et de nombreuses villes pour "dire leurs légitimes exigences et leur fort mécontentement".
Mais la mobilisation était très inégale selon les régions. "Pas de commerce de nos droits", "25 élèves par classe, c'est pas du luxe", "Le changement, c'est maintenu ?"," Depuis trois ans nos salaires baissent", pouvait-on lire sur les banderoles. Les organisations syndicales demandent une revalorisation du point d'indice qui sert de référence pour le calcul des salaires dans la fonction publique et qui est gelé depuis 2010. Source sur TF1 News : Hollande essuie sa première grève de la Fonction publique.
Voici les trois raisons pour laquelle ils font la grêve.
Des créations de postes dans les ministères "prioritaires". Les syndicats réclament des créations de postes dans les ministères "prioritaires", à savoir ceux de la Justice, Police, de l'Education. Même si ces créations seront synonymes de destructions de postes ailleurs.
Suppression de la journée de carence. Les fonctionnaires connaissent, depuis le 1er janvier 2012, une première journée non indemnisée lors d'un arrêt maladie. Une "mesure injuste", dénoncent les syndicats demandant aux socialiste de revenir sur cette journée de carence.
Peser sur les négociations.
Le 7 février, une réunion consacrée aux carrières et rémunérations est prévue avec la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu. Avec cette mobilisation, la CGT, FSU et Solidaires, les trois syndicats à l'origine de la grève, espèrent pouvoir peser sur les négociations.