Voici une chronologie avec des reportages qui explique tout le déroulement du conflit, c'est ici.
Depuis le coup d’État qui a renversé le président Amadou Toumani Touré (ATT) en mars au Mali, le nord du pays est occupé par des groupes islamistes qui y imposent la charia (loi islamique) avec une extrême rigueur.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), sont les trois groupes islamistes armés qui contrôlent le nord du pays. Début janvier 2013, ces groupes ont tenté une incursion vers le sud en se rapprochant de la capitale, Bamako.
En réponse à un appel à l'aide lancé par le gouvernement de transition, la France a mis sur pied une opération militaire au Mali, baptisée «Serval», visant à attaquer les positions des groupes armés.
Écoutez une émission sur la prise d'otage:
Emission spéciale sur la prise d'otages d'In Amenas ce vendredi 18 janvier au matin sur RFI. Pendant deux heures, les journalistes de la rédaction et leurs invités ont analysé les implications de cet événement en France et à l’étranger. Une émission réalisée en liaison avec nos correspondants et nos envoyés spéciaux à Alger, Bamako, Washington, Londres, Tokyo et Oslo.
La guerre au Mali a aggravé la cassure culturelle ethnique entre la population noire, les arabes et les Touaregs des zones sahéliennes.
Le Figaro et Le Monde annoncent que des milices sont en train de se créer au Mali avec pour consigne de ramener au moins la tête d'un Touareg. "Actuellement, les Touaregs sont essentiellement dans le nord du Mali, et la peur de représailles de l'armée malienne monte", explique Pierre Boilley, directeur du Centre d'études des mondes africains, spécialiste du monde touareg.
"Ils y a un amalgame qui est fait entre les djihadistes, les peaux rouges (blancs, arabes, touaregs et autres) et le MNLA, que le sud du Mali considère comme responsables de ce qui se passe." Les Touaregs ne sont pas tous engagés "On est en face de gens qui ont choisi pour certains la fuite, pour d'autres le militantisme, ou l'application de la charia. Il faut distinguer les différents engagements de la peau ou des origines culturelles."
L'armée malienne se sentant humiliée par les Touaregs, dont certains se sont alliés aux islamistes, elle pourrait avoir envie de se venger comme par le passé. "Il ne faudrait pas que cela recommence et on espère que les différents contingents pourront s'interposer ou éviter des dérapages."
La situation humanitaire est particulièrement préoccupante, sans compter tous les déplacés. 40.000 personnes se sont réfugiées dans la région de Mopti.
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