L'éléphant de Nantes

Saint-Jean de Luz

Voici un blog spécifique pour les classes de niveau avancé. Retrouvez le blog général sur Mon école FLE.

jeudi 31 mai 2012

Les verbes à prépositions

Je vous propose de faire des révisions sur les verbes à prépositions.

Regardez ces exercices et choisissez sur quelles prépositions vous voulez vous entraîner.



Verbes avec ou sans prépositions?
Faites ces exercices, c'est ici.

Voici toute une liste d'exercices à faire.

Verbes transitifs ou intransitifs? On regarde la leçon.

Voici quelques exemples, c'est ici.

Et pour finir une liste avec les verbes principaux et leurs prépositions.


jeudi 24 mai 2012

La journée de la jupe

Voici un film intéressant sur les difficultés dans les établissements scolaires en zone ZEP.

Synopsis

Sonia est une professeur de français, une psycho-rigide d’apparence. Sa classe est une jungle et un jour elle y trouve une arme et là elle prends ses élèves en otage.
Le film commence rapidement comme un coup de poing, on se retrouve dans ce monde qui semble si proche et si violent. On voit cette professeur essayer de survivre, de faire des cours, d’avoir une once d’autorité. On sent sa détresse et on commence à détester cette classe. Puis le pouvoir change, il reprends sa place réelle, le professeur décide alors.




Voici une interview réalisé à propos de l'association "Ni putes ni soumises":

Que symbolise votre appel « Le 25 novembre, toutes en jupe ! » ?
Sihem Habchi.
Il s’agit de reprendre un combat féministe. Nous appelons toutes les femmes à se mettre en jupe par solidarité avec celles qui se font insulter, agresser dans la rue, mépriser dans leur famille ou discriminer sur leur lieu de travail parce qu’elles affichent leur féminité. Dans les cités, les filles se cachent sous des jogging amples pour avoir la paix, mais au-delà des quartiers, dans les entreprises, en politique, les femmes gomment leur féminité pour être prises au sérieux. Il est temps de reconquérir ce territoire perdu qu’est notre corps.
On regarde le reste.

Mayotte

Mayotte est une île qui se situe dans l'ocán Indien, juste à côté de Madagascar.

Retrouvez ce site intéressant pour ses photos et données.

Elle se caractérise par un relief adouci. Son plus haut sommet, le mont Bénara culmine à 653 m. Le volcanisme ancien a laissé notamment un cratère, occupé aujourd'hui par le Lac Dziani.
La végétation luxuriante offre une multitude de plantes à parfums, des arbres fruitiers et de nombreux bois précieux aux essences rares.
Mayotte faisait partie de l'archielle des Comores, puis le 25 avril 1841, Mayotte devenait colonie française, puis Territoire d'Outre-mer de 1946 à 1975.

A la proclamation de l'indépendance des Comores en 1976, la population de Mayotte se prononça pour le maintien de l'île au sein de la République Française.

La température moyenne annuelle est de 25°C.
Le maximum est de 32°C et le minimum de juillet à septembre (19°C).
Mayotte, protégée du courant d'alizé oriental par Madagascar, jouit d'un climat tropical maritime comprenant deux saisons.

Mayotte abrite une multitude d'espèces animales et végétales. Cette biodiversité représente un atout dans le développement touristique de l'île.
Parmi ces espèces animales facilement observables, le gecko, plus communément appelé margouillat (Phelsuma laticauda). Reptile le plus courant et le plus coloré de Mayotte.
Il est marqué de 3 bandes rouges transversales sur la tête et de petites tâches jaunes parsemées sur le reste du corps.

Symbole de Mayotte, le maki, petit lémurien endémique (Eulemur fulvur mayottensis) se rencontre partout dans l'île.
Animal sauvage protégé par arrêté local et des accords internationaux, sa présence fait le bonheur des petits et des grands. Essentiellement frugivore, il peut aussi manger des fleurs et certaines feuilles.
C'est un bonheur quotidien pour les petits et les grands de pouvoir les nourrir de bananes ou d'ananas aussi facilement.

Regardons ce petit reportage:

mercredi 23 mai 2012

L'école laïque

Voici une présentation qu'a fait une prof de EOI de Las Rozas à propos de l'école publique.

On regarde.
Voici l'intervention de François Hollande. On lit.

Un article de RFI: On le lit ensemble.

Voici une écoute deRFI:
Jean Baubérot, historien, sociologue, titulaire de la chaire:"histoire et sociologie de la laïcité" à l'Ecole pratique des hautes études, auteur de Micheline Milot de "Laïcités sans frontières" aux éditions du Seuil. - Jean Baubérot: "Laïcités sans frontières".

Faites clic ici et écoutez l'émission.

Jules Ferry

Nous en avons parlé en classe et il a un rôle primordial dans l'éducation.

Tout d'abord sa biographie:

Son parcours:

Jules Ferry est né à Saint-Dié dans les Vosges le 5 avril 1832 d’un père avocat. Il semble d’abord vouloir suivre les traces de ce dernier en se lançant dans l’étude du droit et en s’inscrivant au barreau de Paris. Il plaide dans quelques affaires mais très vite se tourne vers le journalisme où l’on remarque son talent. Journaliste d’opposition, sa célébrité est acquise grâce à un article du Temps : " Les comptes fantastiques d’Haussmann ".

Sa carrière politique commence en 1869 lorsqu’il est élu député de la 6ème circonscription de la Seine sur un programme radical, anti-centralisateur et anti-militariste – il s’oppose d’ailleurs à la déclaration de guerre contre la Prusse. Après la défaite de Sedan, il entre au gouvernement de défense nationale et devient maire de Paris où sa circulaire du 10 décembre exigeant des restrictions alimentaires lui vaut le surnom de " Ferry la famine ".

La politique scolaire de Jules Ferry.

C’est ce que l’on retient en général de l’œuvre de Jules Ferry : il est vrai que c’est peut-être son action dans ce domaine qui a contribué le plus durablement à installer la République.
Le 15 mars 1879, Jules Ferry dépose sur le bureau de la Chambre deux projets de loi. Le premier prévoit une réforme du Conseil supérieur de l’instruction publique et le second un aménagement substantiel de l’enseignement supérieur. Il s’agit d’un premier pas vers la laïcité car Jules Ferry veut en fait éliminer les ecclésiastiques des conseils académiques et des facultés d’Etat.
L’article 7 du second projet provoque un vrai tollé puisqu’il interdit aux membres des congrégations non autorisées d’enseigner : 500 congrégations sont concernées dont les Maristes, les Jésuites et les Dominicains.

Plusieurs lois sont votées entre 1881 et 1884, lois dont la philosophie générale a pu être résumée dans les trois termes " gratuité, obligation, laïcité ".
La gratuité est votée en juin 1881, l’obligation scolaire (entre 6 et 13 ans) en mars 1882 comme la laïcité.
De plus, une Ecole normale de jeunes filles est fondée à Sèvres.  

Retrouvez tout un dossier sur l'école de Jules Ferry.

Hommage rendu par François Hollande à Jules Ferry:

Le nouveau président François Hollande a condamné la défense de la colonisation par Jules Ferry qualifiée de "faute morale et politique", mardi lors de son allocution aux jardin des Tuileries en hommage à celui qui fut par ailleurs "un grand ministre de l'instruction publique".
              

mardi 22 mai 2012

La colonisation

Suite à l'article vu en classe voici des pistes d'étude à propos de cette loi.

La loi sur les rapatriés qui évoque dans son article 4 les «aspects positifs» de la colonisation sans parler des pages les plus sombres de cette période historique, n’en finit pas d’être critiquée depuis son adoption en février 2005.

Dans les ex-colonies, et en Algérie surtout, elle a été très mal ressentie.
En France, les partis de gauche, les associations et un certain nombre d’historiens estiment que la formulation de l’article 4 est en contradiction avec la réalité historique.

C’est pourquoi le groupe socialiste a décidé de déposer, à l’Assemblée nationale, une proposition de loi visant à abroger cet article. Elle est examinée mardi 29 novembre 2006 par les députés.

Retrouvez la suite de cette article sur RFI.

Voici un autre article publié par un journal en ligne sur l'Afrique.

Voici un programme de la télévision française, "les dossiers de l'histoire". Qu'en pensez-vous? Les mentalités ont-elles changé?

vendredi 18 mai 2012

La politique en France


Qu’est-ce que les élections ?
 Pour le savoir il faut suivre Alice, jeune détective. Le citoyen vote aux élections municipales, aux élections cantonales. Le corps électoral vote lors des élections régionales. Aux élections législatives, on élit les députés de sa circonscription. On élit le président avec les élections présidentielles. Le citoyen élit ses députés européens lors des élections européennes.

Regardez cette vidéo qui vous l'explique. Suivez Alice.

Je vous propose de regarder ce site de France 5 qui vous parle de la politique en France.
On y va c'est ici.

jeudi 17 mai 2012

Le 8 mai 1945

Voici un extrait su journal télévisé dans lequel on parle des célébrations du 8 mai 1945 (fin de la deuxième guerre mondiale).

Loi Badinter

Vous avez lu un article sur la loi Badinter.

Le 17 septembre 1981, débutent à l'Assemblée nationale les débats sur le projet de loi sur l'abolition de la peine de mort en France, avec notamment, l'intervention de M. Robert Badinter, garde des sceaux, ministre de la justice.

Je vous propose de retrouver un dossier sur ce thème, vous pouvez faire des exercices sur les vidéos des discours et débats à l'assemblée. C'est ici.

Voici les deux discours et un dossier de l'assemblée Nationale. On regarde.

Je vous propose un autre dossier, avec des questions pour Robert Badinter, on regarde.



Voici un extrait de son discours:

"Il n'est pas difficile d'ailleurs, pour qui veut s'interroger loyalement, de comprendre pourquoi il n'y a pas entre la peine de mort et l'évolution de la criminalité sanglante ce rapport dissuasif que l'on s'est si souvent appliqué à chercher sans trouver sa source ailleurs, et j'y reviendrai dans un instant.

Si vous y réfléchissez simplement, les crimes les plus terribles, ceux qui saisissent le plus la sensibilité publique - et on le comprend - ceux qu'on appelle les crimes atroces sont commis le plus souvent par des hommes emportés par une pulsion de violence et de mort qui abolit jusqu'aux défenses de la raison. A cet instant de folie, à cet instant de passion meurtrière, l'évocation de la peine, qu'elle soit de mort ou qu'elle soit perpétuelle, ne trouve pas sa place chez l'homme qui tue.

Qu'on ne me dise pas que, ceux-là, on ne les condamne pas à mort. Il suffirait de reprendre les annales des dernières années pour se convaincre du contraire. Olivier, exécuté, dont l'autopsie a révélé que son cerveau présentait des anomalies frontales. Et Carrein, et Rousseau, et Garceau.
Quant aux autres, les criminels dits de sang-froid, ceux qui pèsent les risques, ceux qui méditent le profit et la peine, ceux-là, jamais vous ne les retrouverez dans des situations où ils risquent l'échafaud. Truands raisonnables, profiteurs du crime, criminels organisés, proxénètes, trafiquants, maffiosi, jamais vous ne les trouverez dans ces situations-là. Jamais ! (Applaudissements sur les bancs des socialistes et des communistes.)

Ceux qui interrogent les annales judiciaires, car c'est là où s'inscrit dans sa réalité la peine de mort, savent que dans les trente dernières années vous n'y trouvez pas le nom d'un "grand" gangster, si l'on peut utiliser cet adjectif en parlant de ce type d'hommes.
Pas un seul "ennemi public" n'y a jamais figuré."

Robert Badinter 17 septembre 1981

Voici une interview aujourd'hui de Robert Badinter:

mercredi 16 mai 2012

Mai 68

Je vous propose que l'on s'intéresse à Mai 68. Retrouvez ici le dossier complet. On regarde.

Voici une exposition qui a eu lieu à la Bibliothèque National, vous y retrouverez des affiches, des journaux, des tracts... Regardez les informations et le matériel.

Voici un petit peu d'histoire...

1968, sous l’impulsion des étudiants parisiens, la France s’agite soudainement pendant un mois.
Lassés d’une société autoritaire et paternaliste, les jeunes dénoncent pêle-mêle le capitalisme, l’austérité morale gaulliste, les arrestations de leurs camarades, tout en prônant la libération sexuelle, plus de droits pour la femme, le tout avec parfois le Petit Livre rouge à la main.

D’abord désemparés par ces « gauchistes » qui couvrent les murs parisiens de slogans libertaires, travailleurs et syndicats prennent le relais en moins de quinze jours. La France est paralysée et le régime menacé.
 Le pays connaît en quelque sorte son dernier épisode insurrectionnel.

Le monde de la jeunesse en pleine ébullition

Au sein des grandes démocraties occidentales, mais aussi de certains pays de l’Est, l’année 1968 coïncide avec une effervescence de la jeunesse et des mouvements de contestation. Aux Etats-Unis, le mouvement hippie fait parler de lui, les étudiants manifestent contre le Vietnam tandis que la lutte pour les droits civiques des noirs connaît des épisodes tragiques, notamment avec l’assassinat de Martin Luther King en avril 1968. L’Italie, l’Allemagne et dans une moindre mesure l’Angleterre connaissent des troubles étudiants parfois violents. Le Zengakuren (une ligue étudiante) lance également des mouvements très suivis au Japon. Grèce et Espagne connaissent des mouvements radicaux contre les régimes dictatoriaux en place. Enfin, la Tchécoslovaquie connaît le Printemps de Prague, qui termine dans la répression. En France, les étudiants sont les premiers à manifester leur mécontentement au printemps 68 et ils le diffusent dans une bonne partie de l’opinion.

Voici un reportage de France 3 sur les évènements de Mai 68.



Après ce reportage il y en a d'autres que vous pouvez regarder, faites clic en ba après avoir vu la vidéo.

mardi 15 mai 2012

Une écoute sur Monet

Nous avons parlé de l'art alors faisons une petite écoute sur une expo sur Monet:

L'assassinat de Marat


Nous avons vu le tableau de Marat dans une autre unité, mais qui est cet homme? Retrouvez son histoire ici.
Il aura une place importante après la révolution dans la formation du gouvernement, mais Marat ne le saura jamais, les haines qu’il suscita aboutissent à son assassinat par Marie-Anne-Charlotte Corday d’Armans, dite Charlotte Corday le 13 juillet 1793.
La République lui fait de grandioses funérailles, il est inhumé dans le jardin du couvent des Cordeliers. La République fit graver sur sa tombe : « Ici repose Marat, l’ami du peuple assassiné par les ennemis du peuple le 13 juillet 1793 ».
C'est son assassinat qui est représenté dans le tableau.

dimanche 13 mai 2012

La nouvelle vague


Retrouvez les explications et les principaux réalisateurs.
Les films qui ont marqué cette époque, c'est ici.
Encore quelques exemples.

Le terme "Nouvelle Vague" apparaît sous la plume de Françoise Giroud dans l'Express du 3 octobre 1957, dans une enquête sociologique sur les phénomènes de génération. Il est repris par Pierre Billard en février 1958 dans la revue Cinéma 58. Cette expression est attribuée aux nouveaux films distribués en 1959 et principalement ceux présentés au festival de Cannes de cette année là. C'est une campagne publicitaire du CNC qui va définitivement balayer l'origine sociologique du terme pour l'appliquer plus strictement au cinéma.

Le coup d'envoi fut donné par Le coup du berger de Jacques Rivette en 1956, mais en fait le rejet du cinéma français officiel remonte à l'Occupation et à la découverte enthousiaste, au lendemain de la guerre, du cinéma américain.
La Cinémathèque puis la célèbre "revue à couverture jaune", Les Cahiers du Cinéma, servent d'école aux critiques qui vont bientôt s'emparer de la caméra. En 1958 ou 1959 François Truffaut, Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, Claude Chabrol et Éric Rohmer réalisent leurs premiers longs métrages.
Certains cinéastes partagent les même valeurs, même s' ils ne sont pas issus de la critique comme Jacques Rozier, Jacques Demy, Melville, Jean Rouch, Louis Malle, Roger Vadim. Maurice Pialat est trop individualiste pour se reconnaître dans un quelconque mouvement et Alain Resnais, qui patiente depuis 10 ans dans le court métrage réalise son étonnant "Hiroshima mon amour".

On voit apparaître une nouvelle façon de produire, de tourner, de fabriquer des films qui s'oppose aux traditions et aux corporations. L'invention du Nagra, magnétophone portable, celle de la caméra 16mm, légère et silencieuse, le goût des tournages en extérieur imposent une nouvelle esthétique plus proche du réel.
Cette rupture entre cinéma de studio et cinéma extérieur est illustrée notamment dans La Nuit américaine de François Truffaut (1973) : dans une mise en abyme, le film nous montre la réalisation d'un film avec caméra sur grue et décalages (tournage d'une scène d'hiver en plein été, tournage d'une scène de nuit en plein jour, la fameuse « nuit américaine ») ; Ferrand, le réalisateur (incarné par Truffaut lui-même), admet que ce film est sans doute le dernier à être tourné de cette manière, sorte de testament de l'« ancien » cinéma et de manifeste de la « Nouvelle Vague ».

Par ailleurs, les réalisateurs brisent certaines conventions, notamment les conventions de continuité. C'est ainsi que dans À bout de souffle, Godard coupe les blancs dans un dialogue. Ou encore dans La Jetée , Chris Marker présente une sorte de diaporama, une succession d'images fixes avec un narrateur unique et un fond sonore léger. Il ne s'agit pas uniquement de rompre avec une tradition par provocation, mais bien de faire ressentir quelque chose de nouveau au spectateur, ou encore de représenter une face de la « réalité » : les souvenirs que l'on a d'un moment de sa vie sont partiels, tronqués, et lorsque l'on regarde un album photo, les souvenirs viennent dans le désordre avec des « sauts dans le temps ».

Ceci sera repris notamment par Abel Ferrara dans des films comme Black Out et New Rose Hotel, que l'on pourrait qualifier de « films cerveau » (les images sont montées comme viennent les pensées, dans le désordre).
Sans être à l'origine du mouvement, de nouveaux réalisateurs se reconnaissent alors dans la lignée de la Nouvelle Vague.
Ce sont principalement Jean Eustache, Jacques Doillon, André Téchiné et un peu plus tard Bertrand Tavernier, Claude Sautet, Michel Deville, Dominik Moll, Gilles Marchand, Yves Caumon, Philippe Ramos, Jean-Paul Civeyrac… L'arrivée d'une nouvelle génération d'acteurs (Jean-Paul Belmondo, Brigitte Bardot, Anna Karina, Jean-Claude Brialy, Bernadette Lafont, Alexandra Stewart, Anne Wiazemsky, Chantal Goya, Jean-Pierre Léaud, Jeanne Moreau, André Dussollier, Henri Serre…).

vendredi 11 mai 2012

Pierre Pinoncelli

Voici un reportage sur cet homme dont nous avons parlé en classe mais aussi quelques critiques de l'oeuvre de Duchamp.




Le mouvement DADA (ici):

On appelle Dada le mouvement intellectuel et artistique qui, né à Zurich en 1916, s'est étendu à l'Allemagne, la France et les Etats-Unis. Il a perdu sa virulence à partir de 1923 et s'est fondu, en France, dans le surréalisme. Il doit son nom à Tzara, qui l'aurait inventé en feuilletant au hasard un dictionnaire. On lui doit aussi ces définitions : "Dada place avant l'action et au-dessus de tout : le doute. Dada doute de tout. Dada est tatou. Tout est Dada. Méfiez-vous de Dada." Et : "Nous ne reconnaissons aucune théorie. Nous avons assez des académies cubistes et futuristes : laboratoires d'idées formelles. Fait-on l'art pour gagner l'argent et caresser les gentils bourgeois ?" [...]

Dada naît pendant et contre la première guerre mondiale, durant les massacres de la Somme (1916) et avant les mutineries de 1917. Zurich était le refuge des exilés et des pacifistes. L'antipatriotisme déclaré des dadaïstes allemands et français après l'armistice leur valut la haine des ligues d'anciens combattants.

Marcel Duchamp


Retrouvez sa biographie et son oeuvre sur le site du musée Pompidou.
Blainville-Crevon (Seine-Maritime), 1887 – Paris, 1968

Marcel Duchamp est le troisième d'une famille de six enfants, dont quatre sont des artistes reconnus : les peintres Jacques Villon (1875-1963) et Suzanne Duchamp (1889-1963), le sculpteur Raymond Duchamp-Villon (1876-1918) et lui-même, le plus célèbre. Ce sont d'ailleurs ses frères, ses aînés, qui l'initient à l'art.

Après une scolarité à Rouen, Marcel Duchamp poursuit des études à Paris et fréquente l'Académie Julian. Mais c'est toujours auprès de ses frères qu'il fait son véritable apprentissage de la peinture et de leurs amis, réunis sous le nom de Groupe de Puteaux, principalement des artistes d'inspiration cubiste comme Fernand Léger ou Robert Delaunay, ou encore Albert Gleizes et Jean Metzinger, auteurs de l'ouvrage Du Cubisme (1912).

Toutefois, très vite sa peinture s'éloigne de la problématique spatiale des cubistes et s'attache à la décomposition du mouvement, ce qui le rapproche des Futuristes italiens (1). L'une de ces toiles, Le Nu descendant l'escalier, le fait connaître à la grande exposition américaine de l'Armory Show, en 1913.

À partir de 1915, installé à New York, il partage son temps entre les Etats-Unis et la France, diffusant les avant-gardes parisiennes, notamment les sculptures de son ami Constantin Brancusi, auprès du public américain.
À cette époque, il élabore ses œuvres les plus connues, comme le Grand Verre ou la Fontaine, mais se consacre de plus en plus aux échecs, qui deviendront, au milieu des années 20, sa principale activité.

C'est à travers le Surréalisme qu'il renoue avec l'art en organisant de nombreux événements en collaboration avec André Breton. De retour sur la scène artistique, il acquiert une renommée croissante et devient célèbre après la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 50, une nouvelle génération d'artistes américains qui se qualifient de néo-dadaïstes, tels Jasper Johns et Robert Rauschenberg, le reconnaît comme un précurseur.
La réédition en 1964 de ses premiers objets ready-mades parachève cette célébrité en diffusant son œuvre dans le monde entier.

Son Oeuvre:

L'œuvre de Marcel Duchamp bouleverse radicalement l'art du 20e siècle. Avec l'invention, dans les années dix, du ready-made - une pièce que l'artiste trouve « already-made », c'est-à-dire déjà toute faite et qu'il sélectionne pour sa neutralité esthétique -, il ouvre la voie aux démarches avant-gardistes les plus extrémistes.
Tous les mouvements qui utilisent des objets de la vie courante, pour surprendre comme le Surréalisme, pour évoquer, critiquer, voire poétiser la société de consommation comme le Pop art et le Nouveau réalisme, ou pour réconcilier l'art et la vie comme Fluxus, lui sont redevables d'avoir transgressé les coutumes académiques. Après Duchamp, le carcan des médiums traditionnellement employés éclate et il devient possible d'utiliser n'importe quel objet, avec ou sans transformation.

Claude Monet


Retrouvez l'histoire de la vie créatrice de Monet.
Voici une belle biographie du peintre.
Les tableaux sont analysés ici.
Sur le web de la fondation retrouvez toutes les informations importantes sur le peintre et son oeuvre.

L'hiver 1868-1869, Monet, au cours d'un séjour à étretat, peint l'un de ses nombreux paysages de neige, la Pie , où l'oiseau n'est qu'une ponctuation se détachant sur la toile envahie d'une multitude de blancs» différents.
Au cours d'un séjour à Bougival, l'été 1869, Monet travaille en compagnie de Renoir. Les deux peintres, rendant systématique le principe de la division des tons (Monet: la Grenouillère), inaugurent la vision nouvelle qui bientôt fait école. à la fin de l'année 1870, Monet rejoint Pissarro à Londres, où le paysagiste Daubigny le présente au marchand de tableaux Paul Durand-Ruel.
Durant son séjour en Angleterre, il exécute d'admirables paysages de brume, dont le Parlement de Londres (1871). Après un passage en Hollande, où il se rend acquéreur d'estampes japonaises qui lui révèlent des procédés audacieux de cadrage, Monet regagne la France en 1871, peu après la fin de la guerre.
Dans les derniers jours de la même année, il s'installe à Argenteuil, créant dans cette petite commune des bords de la Seine le véritable foyer du mouvement impressionniste. Son tableau Impression, soleil levant, peint en 1872 au Havre, est la cible de l'exposition de groupe organisée le 15 avril 1874 chez le photographe Nadar. Même dans ses paysages urbains (série des vues de la Gare Saint-Lazare , 1876-1877), Monet exerce sa vision sur ce qu'il appelle un maximum d'apparences, en étroites corrélations avec les réalités inconnues.

jeudi 10 mai 2012

Les journées du patrimoine

Elles ont lieu au mois de septembre et pendant deux jours il est possible de découvrir plus de 15000 monuments dont certains fermés au public pendant l'année seront exceptionnellent ouverts. En 2010, 12 millions de curieux avaient visité les sites ouverts pendant ces deux jours de visite.

Retrouvez cet article intéressant sur l'intérêts de ces journées.

Je vous propose de voir ce reportage du journal télévisé à propos des journées.


mercredi 9 mai 2012

LES PROFS!

Je termine sur cette BD clin d'oeil. Au cours mais aussi aux profs de la classe.

Un site pour les retrouver, ici.
Suivez le prof d'histoire débutant, le prof de gym survitaminé, la prof de français sexy, le prof de philo blasé et la prof d'anglais peau de vache dans leur croisade contre l'ignorance et le poil dans la main !
Plus fort que Zorro, plus courageux qu'Indiana Jones et bien moins payés que James Bond, ils pénètrent dans la jungle étouffante des lycées pour affronter les tributs d'élèves hostiles.
Puis, épuisés, ils se réfugient dans leur oasis : la salle des profs !
Là, entre la machine à café en panne et les 160 copies à corriger pour demain, ils refont le monde de l'éducation et des plans pour les vacances. Recommandé par le ministre de l'éducation nationale, cet album est pour tout le monde : les profs, les élèves, les parents d'élèves, les parents de profs, les surdoués et les cancres (il y a de jolies images). Et heu... Nous demandons aux profs de ne pas noter les auteurs trop sévèrement : ils n'ont pas pu préparer l'interro, leur grand-mère était malade...

Vous pouvez lire quelques pages de la DB de chaque album, les 5 premières pages gratuites, c'est ici.
Je vous passe un petit exercice avec la DB des profs: à vous.

Il y a des vidéos sortis sur le modèle de la BD.



Titeuf

Comment parler de la BD sans parler de Titeuf. Site officiel.

Né le 01/01/1967 en SUISSE, de son vrai nom Philippe Chappuis, Zep tire son pseudonyme du groupe Led zeppelin dont il était fan, c'est aussi le nom d'un fanzine qu’il a créé à l’âge de 12 ans...
Il sort diplômé de l’école des Arts Décoratifs de la ville de Genève et commence par publier des petits récits pour le magazine Spirou (pour des éditos par exemple, des animations diverses ou de récits trés courts : "Au bout du monde").
Grâce à ses différentes publications dans les journaux suisses (Léon Coquillard en 1990 ou Kradock en 1991), Zep se fait remarquer par les Editions Glénat en 1992 avec son personnage Titeuf paru dans le fanzine désormais célèbre : "sauve qui peut!" et c’est le début de la grande aventure de Titeuf.
Cette série aborde, toujours avec humour, par le biais du personnage Titeuf et sa bande, la vie d'un gosse de primaire avec ses questions et ses pensées souvent candides, mais aussi de nombreux thèmes d’actualité légers ou graves (Zep s'est d'ailleurs investi de plusieurs missions dont la dernière pour Handicap International...)
Le succès va être quasiment immédiat : un tirage qui passe en quelques années de 10000 à 600000 exemplaires, pour aujourdui arriver à 1.400000 exemplaires pour le t.9, c'est dire le succès du petit héros à la mèche jaune !
Titeuf a maintenant des fans partout dans le monde...et l’apparition, du dessin animé qui connaît un réel succés et de nombreux produits dérivés en sont la preuve.
De nombreuses fois récompensé pour Titeuf (Prix de l’humour en 1993 à Sierre, Prix livres hebdo jeunesse 1995 et en 1996, Prix Alph Art jeunesse à Angoulême et Prix du public à Sierre, etc...), et plus récemment prix de la jeunesse à Angoulême pour le tome 9 de Titeuf, Zep a su renouveler avec talent la BD jeunesse...

Attention Titeuf a maintenant son film. C'est ici.

mardi 8 mai 2012

Un peu de BD

On commence par ceux que vous connaissez bien: les Schtroumpfs. L'histoire est rigolotte.
L'histoire des Schtroumpfs débute de manière incongrue en 1957.
Deux copains, auteurs de BD, sont en train de déjeuner tranquillement au bord de la mer : Franquin commence à connaître le succès avec Gaston Lagaffe issu de l'imagination du père du Marsupilami. L'autre est Pierre Culliford, alias Peyo, l'inventeur de Johan et Pirlouit. Tout en discutant, les deux amis échangent des propos et Peyo lâche à Franquin : « veux-tu bien me passer la..., le..., le Schtroumpf quoi ! » (pour qualifier une salière). C'est ainsi que le mot « Schtroumpf » entre dans la légende pour remplacer les « bidules », « trucs » ou autres « machins ». Ce mot « Schtroumpf » qu'il venait d'inventer, va poursuivre Peyo.

Un autre personnage très connu de la BD c'est Spirou.

Voici un site où vous le retrouverez.

C'est ici.

De la lignée de Spirou, il y a un personnage très important et symbolique qui maintenant est au cinéma: le Marsupilami.

Il fut tout d'abord un personnage secondaire de la série «Spirou et Fantasio».
Connaissez vous Gaston Lagaffe?
Gaston fut créé à l’origine pour animer les pages du journal de Spirou avec le statut de héros-sans-emploi ou de personnage de BD sans série.
Gaston Lagaffe, en s’installant dans la rédaction imaginaire du journal, est devenu le principal moteur de la publication réelle. Il a vite incorporé le cadre classique d’une planche de BD qui paraîtra longtemps en couverture du journal.
Gaston Lagaffe est un touche-à-tout à la fois génial et poète, comme tous les grands savants, mais aussi paresseux et indolent.
Voici un exemple de planche, c'est sympa non?

Voici un autre personnage célèbre: Achille Talon de Greg.

Talon est un héros de bande dessinée unique. Il connaît toute l'encyclopédie de A à Z, mais a pourtant un gros talon d’achille : il oublie souvent le plus essentiel dans sa vie quotidienne ! Il est quelqu'un de très attachant par sa simplicité et sa naïveté. Toujours enthousiaste pour se lancer dans des projets loufoques, prêt à faire n'importe quoi pour embêter son voisin Lefuneste ou faire plaisir à sa maman, on a grand plaisir à suivre ses nouvelles idées. Et quand il a un moment pour se reposer, c'est assis sur son fauteuil devant un bon feu qu'il vient nous parler de ses problèmes.

Une autre BD vraiment intéressante car historique et avec de l'action c'est Blake et Mortimer.

 Blake et Mortimer est une série axée sur trois types de sujets : le roman policier/espionnage avec parfois une trame de guerre internationale, l’archéologie et/ou les mondes perdus et enfin l’aspect plus scientifique et fantastique.

Voici un site officiel avec les personnages et les auteurs.
C'est ici.

Retrouvez Tintin sur mon autre blog.

Connaissez-vous Boule et bill, c'est mignon car c'est un chien avec un petit garçon.

Boule, un petit garçon comme les autres, a comme meilleur copain Bill, son adorable et facétieux cocker.
Outre Boule, Bill a une autre grande passion : Caroline, la mignonne tortue... Dans un univers familial plein de gentillesse et de joie de vivre, les bêtises et les espiègleries de Boule et Bill déchainent les éclats de rire des lecteurs de tout âge.

Bien évidemment celle que vous connaissez le mieux c'est Astérix.

Voici le site officiel.



Kiki de Montparnasse


Kiki de Montparnasse, née Alice Prin au tout début du XXe siècle, fut l’une des figures les plus marquantes de la vie artistique parisienne de l’entre-deux guerres, lors des Années Folles. Égérie et amie de très nombreux artistes – Modigliani, Duchamp, Desnos, Picasso, Cocteau, Aragon, bon nombre des surréalistes –, Kiki fut la muse et l’inspiratrice de créateurs devenus depuis des signatures majeures de l’art moderne, comme Foujita et Man Ray.C’est cette existence hors norme, retracée à travers la plupart des épisodes-clés d’un parcours de vie trépidant, que racontent avec passion Catel et José-Louis Bocquet, dans un album ambitieux qui est autant l’évocation d’une époque que le magnifique portrait d’une femme libre. Plus de trois cent planches de création exigeante et généreuse, en hommage à l’art sous toutes ses formes.
Retrouvez plus d'infos ici.
Biographie:
Catel Muller, diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg, débute sa carrière en publiant des albums pour enfants aux éditions Hachette, Épigones, Nathan, Dupuis et Hatier. Une sélection au festival international du livre de jeunesse de Bologne et une cinquantaine d’ouvrages illustrés jalonnent cette partie de son œuvre. Catel illustre également L’Encyclo des filles chez Plon qui s’impose comme un best-seller auprès des adolescentes depuis dix ans.

Parallèlement, Catel Muller s’adresse pour la première fois aux adultes en 2000 avec la série 
Lucie qui ouvre la voie à une certaine bande dessinée féminine aux préoccupations contemporaines.


En 2005, elle obtient le prix du public au festival d'Angoulême pour l'album Le Sang des Valentines illustré et écrit en collaboration avec Christian de Metter.

En 2007, elle reçoit le prix RTL puis en 2008 le prix du Public Essentiel à Angoulême pour le roman graphique Kiki de Montparnasse mis en image d’après le scénario de José Louis Bocquet.

Depuis, Catel Muller poursuit ses évocations de destins de femmes avec des albums consacrés à l’historienne d’art Rose Valland, la chanteuse Edith Piaf et l’actrice Mireille Balin. Ce dernier album, intitulé Dolor et écrit par Philippe Paringaux, a été sélectionné Hors-compétition au festival d’Angoulême 2010.

Actuellement, Catel Muller prépare un roman graphique sur Olympe de Gouges chez Casterman avec José-Louis Bocquet. Elle travaille également sur un ouvrage inspiré d’entretiens particuliers avec Benoîte Groult à paraître chez Grasset.

samedi 5 mai 2012

Yolande Moreau

L'actrice de Séraphine nous parle d'un autre de ses films: Où va la nuit.


Regardons ensemble la Bande-annonce:




Synopsis : Parce qu’elle a été trop longtemps victime, Rose Mayer décide de prendre son destin en main et assassine son mari.
Elle part alors à Bruxelles retrouver son fils, qui a fui l’enfer familial depuis des années.
Mais la liberté apparente n’efface pas la culpabilité, et les histoires de famille ne peuvent se résoudre sans l’accord de l’autre.
Rose trouvera-t-elle sa place dans ce nouveau monde ?

jeudi 3 mai 2012

Une minute au musée

Regardons cette vidéo sur le musée et les tableaux.
Qu'en pensez-vous?

mercredi 2 mai 2012

Séraphine de Senlis


Séraphine de Senlis, femme de ménage et artiste peintre tombée tragiquement dans les oubliettes de l’histoire d’après guerre, revient à la vie à travers ce film passionnant et bouleversant retraçant la vie d’une artiste atypique. Plus qu’une simple œuvre biographique, le film de Martin Provost est également un puissant hommage à ces peintres qui ont incarné l’art naïf.

L’histoire, peu originale pourtant, est celle de deux êtres appartenant à des univers différents où ils ont du mal à trouver leur place : lui, Wilhelm Uhde, homosexuel allemand, collectionne les œuvres d’artistes d’avant garde ; elle, Séraphine Louis, bergère devenue femme de ménage, vit en retrait, renfermée sur ses passions et ses démons qu’elle libère à travers la peinture. La rencontre improbable s’effectue le jour où Uhde emménage à Senlis pour se ressourcer, et qu’il découvre les œuvres de sa femme de ménage. S’en suit une aventure qui va durer vingt ans, et où le destin tragique de Séraphine se scelle peu à peu au travers des remous de l’époque.

Peut elle aspirer à la célébrité dont elle rêve malgré ses démons intérieurs ? Uhde aide-t-il Séraphine par amour pour elle ou pour sa peinture ? Voici quelques-unes des questions qui se posent à travers les tranches de vies dépeintes par Provost. Accompagnée d’une bande originale diffuse et discrète, la réalisation, très soignée, permet à la présence et la vision du réalisateur de rester quasiment muette. Ce choix essentiel laisse toute la place pour les acteurs d’exprimer leur art. Yolande Moreau est remarquable dans son interprétation d’une femme à la fois austère et effacée, mais aussi touchante et débordante d’humanité. Ulrich Tukur, également tourmenté, dresse le portrait d’un homme tiraillé par l’honneur et le retrait d’un côté, et ses passions internes de l’autre.

Le réalisateur prend son temps, et il a raison : on ne peut retracer sérieusement la vie d’une personne aussi complexe en 90 minutes. Il préfère ainsi dépeindre ses personnages progressivement, à travers une multitude de tableaux de leurs quotidiens. Le revers de la médaille est que le montage elliptique à coup de fondu noir qui accompagne ses tranches de vies casse malheureusement le rythme, et le film frôle ainsi le sur-place. Autre bémol, le détail accordé par le réalisateur au développement initial de ses personnages et de son histoire retire du temps précieux à la fin qui aurait mérité d’être étendue. Néanmoins, le film conserve toute sa force. Le regard pensif et admiratif du réalisateur que l’on surprend à travers ses légers mouvements de caméra déteint progressivement sur un spectateur conquis. Séraphine de Senlis reçoit enfin l’hommage digne qu’elle mérite depuis un demi-siècle.


Voici une interview du réalisateur qui nous parle de sa façon de concevoir le film.

La bande annonce du film Séraphine

Nous avons parlé de ce film en classe alors regardons la bande-annonce.

Synopsis : En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.


BANDE ANNONCE FILM SERAPHINE YOLANDE MOREAU CLIP... par kirivalse


Voici un extrait de ses tableaux, à voir!