Salvador Dalí: Muchacha en la ventana
Felipe Jacinto Dalí y Doménech est né le 11 mai 1904 à Figueras, au nord de la Catalogne. La région de son enfance a toujours eu une place privilégiée dans son œuvre comme dans sa vie. Très tôt, il a exprimé une attirance pour l’art figuratif et la peinture, révélant déjà sa personnalité originale et inspirée.
Dalí est admis à l’Institut San Fernando, l’École des beaux-arts de Madrid, où il a perfectionné sa connaissance de la sculpture, du dessin et de la peinture.
Néanmoins, il y a été expulsé non seulement parce qu’il a contesté violemment la compétence de ses professeurs mais encore pour incitation à la rébellion des élèves de l’école. C’est à cette époque qu’il a rencontré Lorca et Buñuel, tandis qu’au cours de son premier voyage en 1926 à Paris, il a rencontré Picasso.
À Paris, Dalí a rejoint officiellement le groupe surréaliste. Pendant l’été 1929, Dalí et Gala sont tombés amoureux. Elle deviendrait sa « muse surréaliste », l’inspiratrice de sa vie et de son œuvre.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Dalí et Gala se sont installés aux Etats-Unis. Ils y sont restés jusqu’en 1948. Ces années ont été très importantes pour lui. Le musée d’Art moderne de New York lui a offert sa première exposition rétrospective en 1941. En 1942, Dalí a publié son autobiographie, La Vie secrète.
Après la mort de son épouse, Gala, en 1982, la santé de Dalí commence à décliner.
Et finalement, il est mort le 23 janvier 1989.
L’ŒUVRE
Artiste : Salvador Dalí
Date : 1925
Titre du tableau : Muchacha en la ventana
Nature : Peinture
Mouvement artistique : Réalisme
Type : Huile sur carton de pierre.
Dimensions : 105x74’5cm
Genre : Portrait
Lieu d’exposition : Musée Reina Sofía, Madrid
L’ANALYSE
« Muchacha en la ventana » est une œuvre réalisée par l’artiste espagnol Salvador Dalí pendant sa période de formation, alors que son style surréaliste n’avait pas encore été consolidé. C’est une de ses premières œuvres, peignante quand il n’avait que 20 ans.
Cette peinture est un portrait traité de manière réaliste, dans lequel apparaît la sœur de Dalí de dos regardant par la fenêtre. La sœur de Dalí, qui s’appelait Ana María, avait 17 ans quand il a réalisé cette œuvre. Le réalisme se perçoit principalement dans la fenêtre, les tissus et la mer, bien qu’il y ait des détails, comme les pieds de la jeune fille qui sont trop petits, ils ne sont pas réels.
Elle regarde le port depuis sa fenêtre ouverte, d’où nous pouvons observer une lumière bleue et passible comme une promesse surréaliste. Il semble que la mer s’infiltre à travers les rideaux qui volent avec la caresse douce de la brise salée. Il faut remarquer qu’il n’y a presque pas de distance entre le trait fit de la silhouette et la mer.
De plus, il n’y a pas beaucoup de différence entre les tons utilisés pour la robe et le ciel, ils sont presque les mêmes. Il faut aussi souligner la délicatesse avec laquelle tombe la robe, et la douceur avec laquelle le cadre de la fenêtre se laisse pousser par la brise qui pénètre dans la pièce.
Nous pouvons observer une grande simplicité dans la composition mais en y ajoutant une nouveauté, ce sont deux œuvres en une.
Autrement dit, d’une part la jeune femme et d’autre part le paysage qu’elle regarde à travers la fenêtre.
La pièce est d’un réalisme discret, qui semble s’estomper avec la présence éthérée des vagues au fond.
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