Voici un reportage qui a retenu mon attention alors que nous parlons des bonnes résolutions et d'être accro à quelque chose:
Sexe, internet, réseaux sociaux, jeux vidéo, achats compulsifs, travail et même bronzage : les addictions sans drogue sont de plus en plus fréquentes. Mais il existe aujourd'hui des prises en charge adaptées pour ces accros d'un nouveau genre.
Nous sommes des millions à utiliser Internet et les smartphones plusieurs heures par jour. Sommes-nous pour autant accro à Internet ou au portable ?
Y a-t-il un point commun entre les addictions sans drogues?
Les données sur les addictions comportementales sont encore rares, mais des travaux menés sur l'addiction à internet montrent que le système cérébral, appelé système de récompense, est altéré comme de la même manière que dans les addictions aux drogues. "Il y a des modifications neurobiologiques et neurochimiques identiques à celles induites par le tabac, la cocaïne ou l'héroïne."
Il faut une prise en charge pluridisciplinaire avec différents acteurs qui vont participer à la prise en charge du patient. Le programme comprend des thérapies comportementales, pour trouver les stratégies pour déshabituer le patient, et un travail de fond analytique, pour comprendre ce qui a rendu possible l'addiction, dans la vie du patient.
Il faut aussi traiter les problèmes associés : souvent l'addiction sans drogue s'accompagne de dépression. Parfois aussi, ces patients ont recours à des drogues : par exemple, ils prennent des produits stimulants afin de pouvoir passer toute la nuit sur Internet .Il faut une prise en charge à plusieurs facettes.
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